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 A thief and a hunter

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Anarchy Akker
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Anarchy Akker
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MessageSujet: A thief and a hunter   A thief and a hunter EmptyLun 23 Fév - 18:18

Ça fait plusieurs jours que t’es bloqué dans Mehark sans réussir pour autant à retrouver cette peste pour l’emmerder encore, sans trouver la sortie qui te fera rentrer chez toi. Tu pourrais demander ton chemin Ana, tu pourrais expliquer que tu es perdu, mais tu es bien trop fière pour oser le demander. Tu commences aussi à avoir faim et ta bourse s’est bien vidée depuis ton arrivée. La prochaine fois, tu penseras peut-être à prendre une carte avec toi et à ne pas te lancer dans un plan foireux sans être préparé un minimum. Par chance, tu commences à savoir où sont les bonnes adresses pour piquer un roupillon gratuitement et sans te faire choper. Par chance, tu as trouvé une nouvelle proie que tu as suivie pendant une bonne petite semaine, tu as fini par retenir où il habite et tu sais que c’est maintenant si tu veux aller manger un bout à moindres frais. Ce type doit bien avoir de quoi manger chez lui au vu des proies que tu le voies ramener de temps à autre. Un chasseur, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux à se mettre à dos, mais bon, tu as trop faim pour y faire attention. A cette heure il doit être dehors, il doit être sortit faire tu ne sais trop quoi. Tu sais que la voie est libre, tu sais que tu peux rentrer chez lui aisément après tout, crocheter une serrure ce n’est pas ce qu’il y a de plus dur à faire pour toi. Et tu fais tourner la serrure pour ouvrir la porte, tu rentres comme si tu avais toujours habité ici et tu te sers dans le frigo comme le voleur que tu es à ce moment. Pourquoi n’es-tu pas reparti après avoir pris ce que tu voulais ? Tu ne sais pas vraiment, tu t’es sans doute dit que faire le tour du proprio pourrait être sympa, tu avais peut-être en tête de récupérer un peu d’argent si tu en trouvais. Mais qu’importe les raisons que tu as eues Ana, qu’importe l’explication que tu pourras fournir cela ne change pas le fait que tu t’es fait avoir, cela ne t’aidera pas à faire comprendre à ce type qu’il n’a pas à te trouer sur place avec une flèche ou une quelconque arme pouvant te faire la peau. Parce que oui Ana, tu es face au propriétaire, tu es devant l’homme que tu pensais absent en ce moment. Ce qu’il fait là, t’en sais rien et tu ne veux pas le savoir, mais tu sais que t’es dans la merde, tu sais que si tu ne trouves pas vite un moyen de retourner la situation s’en est finit de toi.

Tu intériorises toutes ces pensées qui fusent dans ton esprit et tu ne montres aucun signe de panique, du moins en extérieur. Tu as toujours l’air décontracté et, comme pour en rajouter une couche, tu croques à pleines dents dans le fruit que tu as dérobé plus tôt, comme si tu voulais lui dire que t’en as rien à foutre qu’il soit là tu continues de faire comme si ça présence ne te gênait pas le moins du monde. Et tu le fixes de tes yeux bleu-cyan, tu rencontres ses iris verts et tu t’autorises à lui adresser la parole sur un ton léger et sans doute un peu moqueur de la situation.

"Belle maison. Faudrait peut-être faire attention j’ai entendu dire qu’à Mehark il y avait pas mal de voleurs. Ce serait dommage qu’il t’arrive quelque chose à toi et à ton entourage pour quelques objets de valeur non ? Tu marques une pause, comme si tu voulais trouver une nouvelle fois tes mots, comme si tu cherchais comment le blesser sans avoir recourt à la force. Après tout, ça serait dommage de salir une si belle pièce à vivre.Tu peux m’appeler comme tu le veux mais personnellement, je préfèrerais quand même quelque chose d’un peu plus classe que voleur ou connard. Et toi tu es ?"

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Evan Emmings
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MessageSujet: Re: A thief and a hunter   A thief and a hunter EmptyLun 23 Fév - 23:10

Une semaine. Une semaine qu'Evan n'avait pas eu un seul problème, une semaine que rien n'avait perturbé sa petite routine. Cela lui changeait fortement et lui permettait de se relaxer. Ces deux derniers mois avaient été... Plutôt mouvementés. Il essayait souvent de remettre dans l'ordre tous ces événements, alors qu'il vadrouillait dans la forêt à la recherche d'une éventuelle proie qui aurait eu la gentillesse de se précipiter sous ses flèches. Mais il s'était passé trop, bien trop de choses. Alors il soufflait, il savourait ces moments de calme, se disant que cela ne durerait pas éternellement, ne se doutant pas à quel point il avait raison.
Il s'était fixé son petit emploi du temps, avait changé celui de l'époque, voulant mettre un peu de renouveau dans sa vie... Déjà, il s'accordait une grasse matinée, chose qu'il ne faisait pas deux mois plus tôt. Un petit plus qui le rendait peut-être de meilleure humeur... Puis, il restait chez lui pour la matinée, s'occupait, allait voir Elliot, dépeçait les proies attrapées la veille, allait vendre ses prises à Razane. Enfin, après avoir mangé, le jeune homme partait chasser. Au début, partir en forêt en plein jour lui faisait un peu drôle, il avait eu du mal à s'habituer, à s'imprégner de cette atmosphère quelque peu plus sympathique que celle de la nuit. Mais au final, il s'était dit qu'il aimait bien ce nouveau fonctionnement.
Le chasseur était repassé une ou deux fois devant l'arbre au pied du quel il s'était endormi la nuit où son petit-ami lui était tombé dessus. Petit-ami... Décidément, il n'arrivait vraiment pas à s'habituer à cette appellation. Il trouvait cela bizarre, trouvait que cela sonnait étrangement  faux. Pourtant, l'herboriste avait mis un peu de lumière dans son quotidien, lui avait peut-être même fait ouvrir les yeux. Black Hole n'était pas un enfer. Oui, il avait évolué depuis le jour où il avait atterri dans ce monde qu'il croyait au début plein de fous. Il avait compris que la vie continuait malgré tout, avait aussi changé au niveau du caractère, devenant plus doux, plus souriant... Doux... Il résumait tout cela en disant qu'il devenait faible, ce qu'il était déjà depuis le tout début mais qu'il refusait catégoriquement d'admettre.
Malgré tout, il ne fallait pas croire qu'Evan voulait à présent vivre sa vie ici, loin de là était son idée. Non, il était toujours à l'affût du moindre ragot mentionnant un passage, du moindre détail qui lui permettrait de revenir sur Terre. De cela, il n'en avait pas encore parlé à Elliot, ou du moins pas sérieusement. Il doutait que le blond le suive s'il trouvait moyen de revenir sur la planète bleue mais préférait ne pas y penser pour l'instant.
Pourtant, il y réfléchissait, encore et encore, perturbé sur ce point. Il était affalé dans son canapé, était depuis plus d'une heure dans son salon, avait décidé de rester là pour l'après-midi. Il prétendait avoir un coup de fatigue, avait bien dit à son voisin de ne pas venir le voir – Sachant qu'il lui donnerait un mal de tête pas possible –. En vérité, il pensait plutôt être en phase de déprime. Il avait tout à coup eu un gros coup de blues. Il n'avait pas dormi de la nuit. Cela arrivait de temps en temps à Evan. Il s'y était habitué. Il stressait tout seul bêtement, immobile, assis ou couché. Triturait son pauvre cerveau, tournant mille questions sans réponses dans sa petite tête. Il se rappelait de certains moments de sa vie passée, déprimait encore plus. Tout cela passait au bout de seulement quelque jours, tout au plus une petite semaine... Mais cela dépendait. C'était assez aléatoire en fin de compte.
Le chasseur avait finalement réussi à s'endormir après avoir traité le fameux sujet qui le dérangeait depuis un bon bout de temps, en vain. Aussi, il n'avait certainement pas songé à ce qu'un voleur un peu trop culotté aurait pu rentrer chez lui. Il avait pourtant fermé à clé, mais ça c'était pour empêcher à Elliot d'entrer s'il lui désobéissait, ce qu'il était tout à fait capable de faire.
Il fut réveillé par ce bruit répétitif, ce bruit de pas. Des pas lents, pesants, qu'on ne cherchait sûrement pas à rendre discret. Evan se dressa, se tirant brutalement de son sommeil, écoutant attentivement le bruit. Son cœur s'était tout de suite mis à battre plus vite, plus fort... Ce n'était pas l'herboriste. Il ne reconnaissait le bruit de sa démarche aérienne. Et puis le blond ne possédait pas un double des clés. Personne n'en possédait un. Si le chasseur avait eu un miroir devant lui, il aurait pu constater à quel point il était devenu blême. L'adrénaline montait, montait encore et encore. Discrètement, il se leva et marcha vers l'endroit d'où venait les bruits de pas... La cuisine. La cuisine... La cuisine... Ce mot fit comme un écho dans la tête du brun. Qu'est-ce qu'il fout dans la cuisine...? Qui était ce "il" ? Et si c'était "elle" ou même "ça"...? Le chasseur imaginait un tas de choses... Comme une grosse bête effroyablement moche qui serait venue le bouffer pour le goûter. Arrête tes conneries... Soit courageux un peu... Il tâta ses poches, à la recherche d'un éventuel objet, d'un couteau... Non. Il l'avait laissé dans la cuisine son canif. Dans la cuisine... Dans la cuisine... Il déglutit. Franchissant le pas de la porte qui séparait cette fameuse cuisine du salon.
Son cœur s'arrêta de battre lorsqu'il se retrouva nez à nez avec... Un homme. Oh, un homme... La théorie de la bête féroce était donc écartée. Dans un certain sens il était presque soulagé, car d'une part il aurait été bien mal face à une grosse bestiole, désarmé, et d'autre part, l'inconnu n'était pas du style baraqué. Oh, Evan ne se dit pas à ce moment-là que ce garçon était pire que toutes les créatures de la forêt des Murmures rassemblées. Il se contenta d'avaler sa salive une seconde fois, de le fixer droit dans les yeux, des yeux aux iris merveilleusement bleus et de constater qu'il tremblait comme une feuille.
Il réfléchit dans un premier temps à ce qu'il devait dire, à ce qu'il devait faire. Rien ne lui venait à l'idée. Le comportement de l'étranger le mettait mal à l'aise. Il restait calme. Le jaugeait de son regard déstabilisant, glacial. Il tenait dans sa main... Une pomme. Une pomme rouge, toute rouge. Une des pommes que le brun avait acheté à sa commerçante préférée deux jours plus tôt. Voleur. Oui, c'était visiblement un voleur. Le cœur d'Evan se remit à battre fort, très fort. Surtout lorsque le jeune homme aux cheveux étrangement blancs, quelque peu argentés, lui adressa la parole de cette voix suave, moqueuse, fière après avoir croqué dans le fruit...
Chaque mot firent frissonner le chasseur. Celui-là... Oh celui-là était quelqu'un de mauvais... Il le voyait. Ses paroles dégoulinaient de mauvaises intentions. Respire Evan, respire. Ne montre pas que t'as peur. Ahah... Drôle, très drôle. Il tremblait tellement ! Son visage devait être blanc comme un linge !
Le silence qui s'installa alors le glaça jusqu'aux os. Lorsque l'autre repris, il retint son souffle. Seul le mot voleur resta à son oreille. Thief... Thieeeef... Ce mot anglais qu'on susurrait dans son pays natal, ce mot qu'il n'avait jamais supporté, qui sifflait bien trop à ses oreilles pour lui. Evan aurait voulu lui répondre quelque chose de... Quelque chose de bien, de sérieux, qui lui aurait enlevé son air de petit roquet sûr de lui. Mais non. Il ne trouvait décidément pas. Pourtant il se risqua tout de même à bégayer quelques mots :

« Je... Euh... Tu... C'est quoi ton problème...? Qu'est-ce que tu fais chez moi...? C'est... Puni par la loi de rentrer chez quelqu'un, comme ça... Et... Mon nom... T'as pas à savoir... 'Fin... Ça te regarde pas... Euh...»

Stop. Ce mot le coupa net. Le chasseur se mordit férocement la lèvre, repassant ce qu'il venait de dire dans sa tête. Abruti, abruti, abruti... Putain ! Et c'était censé être crédible ça ?! Crédible... Un rire amer monta à la gorge du garçon. "C'est puni par la loi de rentrer chez quelqu'un comme ça". Ahah... Cette phrase lui rappelait étrangement un épisode qu'il avait peu apprécié à l'époque... Son voisin qui s'était introduit chez lui pendant son absence. Il lui avait dit la même chose. Il se croyait avec qui là ?! C'était pas le blond qui se tenait devant lui mais un voleur, merde ! Il était minable, terriblement minable et de rendait tout à coup compte qu'il était dans de beaux draps...

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Anarchy Akker
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MessageSujet: Re: A thief and a hunter   A thief and a hunter EmptyLun 23 Mar - 18:13

Tu es ignoble Ana, regarde-le trembler devant ta simple présence, regarde-le au bord des larmes juste parce que tu t'es introduit chez lui. Ana voit à quel point tu le terrorises en étant juste devant lui, en ayant simplement pris ce ton calme, cet air neutre et ton habituel sourire mesquin et hautain. Regarde comme tu peux faire trembler ce pauvre chasseur, cette pauvre souris qui ne demande qu'une chose, qu'on lui laisse la vie sauve. Mais le brun n'est pas tombé sur la bonne personne, il n'est pas tombé sur un simple voleur, il a fallut que ce soit toi Ana qui s'introduise chez lui. Tu aurais pu lui accorder une chance, tu aurais pu le laisser tranquille et partir après avoir eu ce que tu voulais. Mais tu n'es pas dans un bon jour, tu n'as pas envie de le laisser partir sans profiter un minimum de ton hôte, sans le martyriser un minimum. Tu as envie de prendre ta revanche sur une personne venant du royaume de feu et si cela n e lui plait pas et bien qu'il aille se plaindre à la demoiselle qui t'as gentiment laissé, abandonné à la limite de mourir de faim. Tu n'as pas envie d'être gentil maintenant, tu n'as pas envie de te montrer bon joueur. Là, maintenant, tu as juste la très forte envie de le faire pleurer, de le briser et de le voir te supplier d'arrêter. Tu veux pouvoir voir ce chasseur en train d'agoniser, de souffrir et tu veux pouvoir lui montrer un beau sourire en le voyant craquer sous tes paroles, sous tes gestes, sous ton attitude. Parce que tu es un beau salaud Ana, parce que tu éprouves du plaisir là où les autres ont mal, là où l'être humain n'est pas censé sourire, là où tu es censé être cassé, détruit et ébréché.

Alors, tu continues de le fixer, tu continues de regarder dans ces iris émeraude, dans ces pupilles tremblantes et larmoyantes. Tu souris en l'entendant essayer de te tenir tête, de se montrer fort alors que tu vois bien que ces genoux tremblent, que ces jambes sont prêtes à le lâcher à tout moment. Et lui aussi le sait, lui aussi sait très bien qu'il fait une connerie, qu'il s'aventure sur un terrain glissant, un jeu dangereux. Mais malgré tout il continue d’essayer de te regarder fièrement, de pouvoir te faire croire qu’il peut te tenir tête. Et tu en ris Ana, il te fait rire cette pauvre petite proie qui fait de son mieux pour pouvoir te contrer alors qu’il n’a aucun moyen de s’échapper et de se défendre. Alors en guise de réponse après ton petit rire incontrôlé, pour lui montrer que sa tactique ne marche nullement sur toi, tu croques de plus belle dans le fruit qui ne t’appartient pas et tu le regardes de haut. Pour sûr ce jeune homme va te divertir pendant un bon moment, et il n’y a aucun doute possible sur la prochaine personne que tu iras voir lorsque tu reviendras dans ce pays infect.

Ton regard se fait plus dur, plus froid et ton ton plus sec, plus rêche. Tu n’as pas envie de plaisanter, tu n’aimes pas qu’on ne te réponde pas et tu détestes encore plus qu’on se permette de jouer au plus malin avec toi. Tu sais très bien que tu es en infraction et c’est justement pour ça que tu le fais quand à son prénom tu finiras par le savoir. Pas que tu en es besoin, mais tu aimerais au moins le connaitre pour pouvoir le voir trembler un peu plus à chaque fois qu’il l’entendra. Alors comme pour jouer au même petit jeu que lui, comme pour lui faire comprendre que c’est toi qui mènes la danse et certainement pas lui, tu t’avances d’un pas nonchalant et lui offre le meilleur sourire de connard que tu peux faire.

"Mon problème ? Mais je n’en ai aucun, petite souris. Qu’est-ce que je fais chez toi ne te regarde pas, mais si tu insistes je pourrais peut-être te donner un petit indice. Quant à ton nom bien sûr que si ça me regarde, je ne suis pas une bête et j’ai un minimum de courtoisie. Quitte à terroriser quelqu’un, autant que ça soit en connaissance de son prénom. Tu ne trouves pas que ça fait plus humain comme ça ? Je répète donc, quel est ton prénom."

S’il croit que tu es comme tous ces mauvais joueurs qui se contentent de prendre le premier inconnu et de le blesser, de lui faire mal, il se trompe lourdement le jeune chasseur. Tu es bien pire que ça, tu es bien plus mauvais que ça. Toi tu préfères connaitre la personne, tu préfères dialoguer un peu et pouvoir t’immiscer dans son quotidien pour pouvoir y ouvrir une brèche dans son cœur, dans son esprit. Une brèche que tu agrandiras lentement mais surement, en profitant de chaque douleur que tu lui apporteras. Tu es pire que la vermine Ana, car on ne se débarrasse pas aussi facilement de toi. On est obligé de te supporter jusqu’à ce que tu ais décidé de toi-même que tu devais partir et bien souvent, ça se fait lorsque ta pauvre victime ne ressemble plus à rien. Ton travail est long et fastidieux, mais le plaisir qu’il te procure en vaut grandement la peine.

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Evan Emmings
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MessageSujet: Re: A thief and a hunter   A thief and a hunter EmptySam 28 Mar - 9:22

Quel âge avait-il ? Le chasseur, ne baissant pas les yeux, l'observait lentement. De toute évidence, le voleur était plus vieux que lui : il discernait une certaine maturité dans son regard, chose que lui ou même Elliot ne semblait pas encore avoir. Deux, trois ans de différence tout au plus ? Assez pour rajouter une couche de stress au jeune homme. Il avait toujours été plutôt craintif avec les gens plus âgés que lui, même de seulement quelques années. Evan se mordit férocement la lèvre, bien embêté. Il essayait, oh diable qu'il essayait de trouver une solution à son problème : comment s'enfuir de cette maison ? Comment sortir d'ici sans dommages ? Il tremblait de plus en plus, malgré tout les efforts qu'il essayait de faire pour contenir sa peur.
Pourquoi n'avait-il pas dit à Elliot de venir le voir ? Dans ce cas-là, il n'aurait pas été seul ! Encore une erreur de sa part, une mauvaise décision. Décidément, il les alignait. À ce moment-là, il aurait voulu être quelqu'un de courageux, de réellement courageux. Quelqu'un qui aurait su tenir tête à cet homme qui se tenait immobile devant lui en une posture peu distinguée, tenant toujours cette foutue pomme rouge dans sa main. Il s'amusait de la situation, le brun en était certain. Il avait dans les yeux une certaine lueur moqueuse, presque sadique. Encore une fois, un tremblement parcourut la colonne vertébrale d'Evan : il se répétait mais celui-là était tout, sauf un agneau.
Le regard du voleur se bloqua alors sur son visage. Lui tenant timidement tête, le chasseur plongea ses yeux dans ceux de l'inconnu. Le vert tendre de ses iris contre le bleu glacé de ceux de l'autre. Combat poétique. Tu parles d'une poésie ! Ça va mal finir... Je le sens. Le brun déglutit lentement quand le voleur esquissa un magnifique petit sourire en coin qui voulait tout dire : il se foutait littéralement de sa gueule.
Après un petit rire cristallin qui transpirait le sadisme, le jeune homme rapporta la pomme à ses lèvres et y croqua de plus belle en un geste encore plus provocateur que la fois précédente. Les larmes montaient aux yeux du brun, il se retenait de ne pas en verser une. Que lui arriverait-il s'il se mettait à pleurer devant ce qui semblait être rien de moins qu'un hors-la-loi ? Evan était certain qu'il lui ferait regretter d'avoir versé une larme. Regretter comment ? Il n'osait même pas y penser.
Le son des dents du voleur déchiquetant la chair du fruit fut comme un claquement à l'oreille du chasseur. Il se rappelait de ce gosse qui lui avait volé son goûté à l'école primaire et qui s'était mis à mordre dans sa pomme. Une autre pomme. Jaune. Enfant, il avait déjà été terrorisé par ce chenapan, avait pleuré à chaudes larmes. Il avait l'impression de se retrouver dans le même scénario mais une dizaine d'années plus tard. Adulte, il essaierait de ne pas pleurer mais malheureusement pour lui était tout autant terrifié qu'à l'époque.
Minable, voilà ce qu'il était. Le brun regrettait presque de ne pas s'être fait bouffé par une sale bête de la forêt dans la semaine. C'est vrai : est-que cela n'aurait pas été mieux s'il n'était plus de ce monde ? Et Elliot, tu y penses abruti ? Il serait capable de revenir dans le labyrinthe, il croirait que c'est à cause de lui que tu t'es jeté dans la gueule béante d'un animal !
Perdu dans ses pensées, le regard dans le vague, les yeux toujours posés sur le voleur, il ne remarqua pas son air supérieur. Seul le doux bruit de ses pas le ramena à la réalité. Il marchait, marchait nonchalamment vers lui, comme dans les films. Des films avec des victimes, des braqueurs. Evan eut le réflexe de reculer, s'adossant à un mur.
Un sourire féroce s'afficha alors sur le visage d'ange de l'inconnu. D'une voix merveilleusement froide et suintante, il reprit la parole.
Le pauvre petit cœur d'Evan rata un battement à l'entente de son tout nouveau surnom : petite souris. Il le considérait décidément bien comme une simple et toute petite proie. Une proie faiblarde qui ne lui ferait aucun mal. Au fond, il avait tout à fait raison et le chasseur le savait.
Il tremblait de plus en plus, sentait ses jambes se dérober, s'accrochait pour rester debout. Le mur, en bon vieux camarade, lui servait d'appuie, il était d'une aide précieuse.
Le voleur désirait vraiment savoir son nom. Le brun se tâtait à le lui dire. Non, c'était une trop mauvaise idée, il n'allait pas tenter le diable... Ou peut-être que si mais d'une autre façon.
À son tour, il répondit à l'inconnu d'une voix ténue et encore plus tremblante que pour ses dernières paroles. Il avait en quelque sorte renoncé à masquer sa peur, trop évidente à son goût  :

« Je ne te dirai pas mon nom... À moins que tu ne veuilles partager le tiens en retour. En... En gens courtois, pourquoi ne pas s'appeler par nos prénoms hei... hein ?
Tu es venu seulement pour une pomme...? En même temps, il n'y a pas grand... Pas grand chose d'autre à voler ici, tu t'en apercevras bien assez vite... Ce serait trop indiscret de te demander... ce que tu comptes me faire ? »


Pour une fois Evan était presque fier de lui. Il n'avait pas autant bégayé que la dernière fois et avait choisi ses mots avec une grande attention, essayant de ne pas trop brusquer le voleur, de lui extraire quelques informations en douceur.
Mais est-ce que l'inconnu allait lui répondre ? Il en doutait sérieusement.
À bout de nerf, terrifié, il esquissa un pauvre sourire, attendant que l'autre lui réponde. Pas qu'il était plus à l'aise, loin de là, mais il essayait tout de même de se contrôler. Il refusait de paraître fragile même s'il avait peur :

« J'imagine que tu avais le choix entre moi... Et mon voisin. Je me demande pourquoi tu as atterri ici... Moi... Moi qui pensais que les voleurs ne s'introduisait dans une maison que lorsque celle-ci était vide... »

Le chasseur prenait même un peu de plaisir à le narguer de sa voix tremblotante. Autant essayer de lui tenir tête tant qu'il le pouvait encore. Mais il ne pensait pas au fait que cela n'allait sûrement faire qu'aggraver son cas...

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Anarchy Akker
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MessageSujet: Re: A thief and a hunter   A thief and a hunter EmptyMer 15 Avr - 11:52

Ce que tu ne donnerais pas pour être capable de lire dans les pensées à cet instant présent Ana. Tu aimerais tellement voir ce qui le perturbe à ce point, ce qui le rend encore plus faible. A quoi la souris peut-elle bien penser ? A quoi peut-elle bien réfléchir ? A un moyen de se sauver ? Vu sa manière de trembler plus frénétiquement qu’il y a quelques secondes, tu ne penses pas que ça soit le cas. Alors… Alors peut-être un mauvais souvenir qui refait surface ? Ca te paraissait déjà plus probable et aussi plus plaisant. Tu aurais trouvé dommage qu’il reste aussi assuré devant tes propos et devant toi.
Le voyant reculer jusqu’au mur lorsque toi, tu n’avances que d’un pas ou deux, tu aurais presque l’impression de tourner un film lambda à budget réduit. Tu sais, ce genre de film policier pas très bien joué, mais que l’on regarde quand on n’a rien d’autre sous la main ? Et étrangement, le fait d’imaginer que ce qui se passe pourrait ne pas être réel, que cela pourrait être un film, et bien cela te fait rire. N’est-ce pas ironique Anarchy ? Tu t’imagines être dans un film irréel alors que tu es en ce moment même dans un univers encore plus étrange, qui n’est même pas censé exister. Sur le coup, c’est un rire franc qui sort de tes lèvres et tu continues à rire à cette idée stupide d’être dans un film, comme si le propriétaire des lieux n’était pas en face de toi. Et puis ce rire qui n’était destiné qu’à toi devint rapidement une raillerie destinée à l’autre rongeur. Il essayait… de se montrer courageux ? Si c’était le cas il venait de se louper et en beauté. Avec une voix aussi tremblante et des yeux humides où les larmes pourraient couler à tout moment, difficile de ne pas le trouver attendrissant. Enfin cela aurait été le cas si tu avais été quelqu’un de bon, de gentil voir même si tu avais été une fille. Et puis c’était quoi cette dernière question stupide et dénuée de logique ? Pourquoi lui dirais-tu ce que tu comptes faire ? N’a-t-il jamais vu de film de sa vie ? Aucun méchant ne dévoile ses plans à moins que le héros soit attaché sur une chaise et sans pouvoir faire quoi que ce soit.

A défaut d’avoir trouvé quelques pièces, tu as au moins le mérite d’avoir trouvé un chasseur capable de te divertir. Ta journée n’est pas si mauvaise que ça au final. Et comme pour lui filer encore plus la frousse, tu te glisses lentement à ses côtés, un regard froid collé sur le visage et une main qui glisse sur son épaule. Telle une vipère qui s’apprête à mordre sa proie pour y répandre son poison, tu ne peux refréner un sourire carnassier en pensant déjà à sa manière de trembler quand tu lui auras répondu.

"Cela ne me gêne pas de t’appeler souris pour le peu de temps que tu auras. Tu trembles et transpire beaucoup souris, tu ne te sens pas bien ? Aurais-tu peur par hasard ?tu te places devant lui pour lui faire comprendre qu’il n’y aura pas d’échappatoire pour lui aujourd’hui et tu reprends de plus belle, fière de ta connerie Oui, j’ai bien remarqué qu’il n’y avait presque rien ici… Mais ce n’est pas bien grave vu que j’ai trouvé plus intéressant. Ce que je vais faire ? Voyons ça me parait évidant pourtant ! Tu n’as jamais vu de film dans ta vie ? Je compte bien évidemment te tuer avec mon pouvoir. Après j’aviserais, peut-être que je te découperais pour répandre tes morceaux un peu partout dans le quartier. A moins que je ne les envoie chez les voisins pour les inculper."

C’était tellement stupide et ridicule que tu te demandais sérieusement s’il pouvait croire à un bobard pareil. Tu ne comptais pas le tuer, ça tache les vêtements et tu vas encore te faire engueuler par cet idiot qui te sert de voisin soi-disant que c’est lui qui nettoie derrière toi. Enfin, tu aimerais éviter d’avoir un cadavre sur les bras dans la mesure du possible. Bien entendu, s’il tente de se défendre et bien tant pis, tu auras recours à la force toi aussi. Le voyant esquisser un semblant de sourire crispé, et à l’entente de ta petite erreur d’être entré sans avoir vérifié qu’il n’y soit plus, tu es devenu bien vite moins joyeux. Borné et susceptible. Voilà ce que tu es Anarchy. Tu es comme un gamin qui n’aime pas avoir tord, qui veut toujours avoir le dernier mot et qui reste persuadé qu’il aura toujours raison. Alors l’entendre te dire, en gros, qu’un voleur se serait introduit quand lui n’y était pas, tu dois l’avouer, ça te fou un peu les boules. Et puis, bien qu’il soit sur le point de se casser, tu n’aimes pas du tout ce ton défi qu’il te montre. Tu recules un peu, faisant semblant de réfléchir, lui tournant le dos quelques secondes sans craindre quelconques représailles de sa part, et tu le fixes plus froid qu’avant, plus durement et surtout avec plus de sérieux. Tu ne rigoles plus, tu n’as plus envie de rire Ana. Tu veux juste en finir et voir dans quel état tu vas le laisser.

"Pour commencer, tu étais censé être parti chasser alors ce n’est pas mon travail qui est à remettre en cause. Mais on peut arranger les choses si tu veux ? Ton voisin… c’était quoi déjà ? Ha oui, Elliot ! C’est bien comme ça qu’il s’appelle n’est-ce pas ? Vous avez l’air plutôt proche, un peu trop pour de simples voisins. Vous êtes amis je suppose… Et si je te laissais la vie sauve pour aller jouer avec cet Elliot un jour ? Je suis presque sûr que l’entendre crier sera plus amusant que te voir trembler."

Tu es ignoble Ana… Tu fais exprès de parler de lui, tu as bien vu qu’il s’entendait bien. Tu as bien remarqué qu’il ne semblait s’entendre bien qu’avec lui. Comparé à tout à l’heure tu ne souris pas, tu offres un air bien trop sérieux pour plaisanter. C’est ça qui est dérangeant avec toi… Tu passes de l’amusement à quelqu’un d’effrayant en un claquement de doigts. On n’arrive jamais vraiment à savoir quand il faut rire et quand il faut se taire…

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Evan Emmings
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Evan Emmings
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MessageSujet: Re: A thief and a hunter   A thief and a hunter EmptyJeu 16 Avr - 17:44

Le truand ne se trouvait maintenant plus qu'à quelques centimètres d'Evan. Il se rapprochait de plus en plus, faisant à chaque fois accélérer le petit cœur fragile de sa proie. Proie qu'il avait officiellement décidé de surnommer "Souris". Et toi, tu es le chat... pensait Evan qui ne rêvait plus que d'une seule chose : disparaître. Il sentait la sueur rouler à grosses gouttes sur son front et ses tempes. Quelques mèches de cheveux, trempées, s'étaient collées à sa peau. L'intrus avait raison : il était en train de mourir de peur. Son sourire nerveux s'était très vite effacé lorsqu'il avait entendu les mots du félin aux yeux magnifiquement bleus. Il plaisantait, bien entendu... Le chasseur ne pensait pas qu'il soit réellement capable de le tuer et de le découper en petits morceaux pour finalement les éparpiller un peu partout. Ou du moins c'était ce qu'il croyait, mais au fond il n'était pas sûr de lui. Même pas du tout. À présent, il doutait de tout. Il doutait même du fait qu'il serait encore en vie le lendemain. Et il sentait que les larmes qui lui étaient déjà montées aux yeux manquaient de couler à tout instant ; Evan faisait preuve d'un effort sur-humain pour les en empêcher. Pourquoi lui ? Il se le demandait. Tous les ennuis de ce monde lui tombaient dessus... Comme si Black Hole voulait l'exterminer. Était-ce parce que le brun détestait cet univers ? Dans ce cas il ne serait pas le seul à se faire harceler par un voleur.
Et malgré tout, malgré la peur, malgré le côté effrayant du jeune homme qui se tenait devant lui, le chasseur avait eu encore le courage de le narguer. Devenait-il fou ? Peut-être. La crainte faisait ressortir son côté provocateur, suicidaire. Oui, suicidaire était le bon mot. Mais comme dit précédemment, l'habitant de Mehark pensait que ce gars-là n'irait pas jusqu'à le tuer. Lui faire du mal ? Peut-être bien. Cela, il le pouvait : après tout, il y avait de quoi. Mais non. Le Chat ne le blessait pas physiquement. Il l'amochait mentalement, le démontait petit à petit sans qu'Evan ne se rende vraiment compte de son petit stratagème. Il sentait juste la tension s'accroître. Il perçut également la rage froide qui s'emparait de son agresseur : il avait apparemment mal pris ce que le brun lui avait dit. Était-il donc si susceptible ? Un côté que le jeune homme aurait bien exploité s'il avait été plus courageux que cela.
Les paroles du Chat glacèrent Evan, le faisant frissonner : il lui rendait la monnaie de sa pièce en lui disant que lui était censé partir chasser. En quelques sortes il lui faisait comprendre que ce n'était pas lui qui faisait mal son boulot mais plutôt le brun. À ce moment-là, le jeune homme eut envie de lui rétorquer qu'au moins lui avait un emploie digne de ce nom et non pas une activité illicite et inhumaine, mais de peur il n'osa pas ouvrir la bouche, se contentant de ne montrer aucune réaction. Absorbé par les paroles du voleur, il les but petit à petit jusqu'à rater un battement de cœur. Elliot. Ce mot le fit se figer : c'était fou comme un simple prénom pouvait vous faire perdre tout vos moyens. Qu'avait-il fait ? Pourquoi avait-il mentionné son voisin ? Était-il inconscient ou tout simplement dingue ?! À présent, ce n'était plus pour lui qu'Evan avait peur mais pour son petit ami. Il se mordit férocement la lèvre : son agresseur savait parfaitement qu'il avait touché son point faible. Il l'avait observé. Il les avait observés et même s'il faisait mine de prendre leurs visites et leurs échanges comme une simple relation amicale, le chasseur était quasiment sûr qu'il savait vraiment ce qui le liait à l'herboriste. Le jeune homme aurait voulu se donner la mort. Ne plus penser à rien.
La question de son agresseur fut la goutte qui fit déborder le vase et en l'occurrence couler les larmes d'Evan. Ce gars-là était la cruauté incarnée, il savait comment terrifier le brun et s'en amusait... ou pas, son visage restant froid et exprimant une colère palpable. Bref, il le menaçait de faire du mal à Elliot et lui proposait en échange de le laisser tranquille. Le chasseur savait qu'il faisait cela pour le punir de l'avoir trop ramenée. Jouer avec son voisin, le faire crier... D'un battement de paupières, le brun chassa d'autres perles d'eau qui roulèrent lentement sur sa peau devenue on ne peut plus blafarde. Il en restait sans voix, tremblait comme une feuille et dévisageait le Chat comme pour le supplier de laisser l'herboriste tranquille. Non... Il ne peut pas faire de mal à Elliot. Il ne le peut pas ! Pas à cause de moi... Merde ! Une rage noire envahissait Evan. Il avait de plus en plus envie de sauter au cou de son adversaire, de l'étrangler, de le rouer de coups. Mais il ne le pouvait pas. Il en était incapable, n'en avait pas la force. Il chercherait seulement le bâton pour se faire battre :

«Non...! Je... Ne touche pas à Elliot, t'as pas le droit... Il n'y est pour rien dans toute cette histoire... Laisse-le tranquille et fait ce que tu veux de moi... Je t'en supplie.»

Il avait lâché ces mots d'une voix serrée par la peur, le chagrin et la colère.
Evan savait qu'il venait de confirmer ce que pensait son agresseur : son point faible était bien le blond... Mais il ne regrettait pas ce choix ; le brun pensait dur comme fer qu'en se soumettant au voleur ce dernier laisserait l'herboriste tranquille. Il se foutait complètement de souffrir si c'était pour le bien d'Elliot. Mais il avait tout de même peur que ce félin aux yeux de glace ne l'écoute pas et n'en fasse qu'à sa tête seulement pour le faire d'avantage souffrir. Que ferait-il à ce moment-là ? Le laisserait-il s'en prendre à un innocent et qui plus est la personne qui compte le plus à ses yeux sans rien faire ? Sûrement pas.
À présent, les larmes inondaient le visage du chasseur qui n'arrivait plus à s'arrêter de pleurer. Au fond, cela lui faisait du bien, il arrivait à évacuer tout le stress accumulé jusqu'à présent. Son corps tremblait sous les sanglots. Il porta une main à ses yeux, se les frottant frénétiquement, prenant son temps, appréciant de ne plus voir le visage de ce véritable loup. Il savait que le voleur allait rire, se moquer de lui. Et il aurait raison : seule une fillette pleurait autant. Evan avait honte de lui-même : il n'était plus un gamin. S'effondrer en larmes ne lui semblait plus être de son âge.
Lorsqu'il eut fini d'essuyer son visage, il baissa les yeux, refusant de regarder son adversaire en face, des mèches de cheveux tombant sur son front :

« Evan. Moi c'est Evan... Mais je paris que tu le savais déjà, après tout, tu connais le nom de mon voisin, tu sais qu'il compte beaucoup pour moi, tu es au courant de l'heure à laquelle je m'en vais habituellement chasser... Alors pourquoi pas mon prénom...? »

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